
Sommaire
1. Pourquoi composter ?
2. La méthode de compostage selon votre logement
3. Choisir ou fabriquer son composteur
4. Trier correctement ses déchets
5. Entretenir son compost
1. Pourquoi composter ?
Pourquoi faire du compost ? Et bien pour la simple et bonne raison d’opter pour une démarche écologique et citoyenne. Composter, c’est un pas de plus vers un mode de vie plus durable, vous réduisez vos déchets organiques de 50 %, le compost est très bénéfique pour votre jardin et vous réalisez des économies en évitant d’acheter des engrais et amendements.
« Compost » signifie « engrais composé », c’est un fertilisant à base de déchets d’origine végétale ou animale. Une fois décomposée par des micro-organismes (bactéries, champignons…), mélangée et mise en tas, cette matière organique produit un engrais de qualité totalement naturel qui nourrit vos plantes, les rend plus saines et plus résistantes aux maladies. C’est l’engrais le plus équilibré !
Composter, c’est recycler les déchets verts du jardin et de la maison, en les amassant pour qu’ils se décomposent dans un composteur. En effet, le compostage est un processus de transformation des déchets organiques en un terreau 100 % naturel, riche et d’excellente qualité. Cela permet également de réduire nos déchets de cuisine et de jardin.

2. Mais comment faire un compost ?
Tout d’abord, vous devez choisir vers quel type de compostage vous orienter. Plusieurs solutions de compostage existent : que vous vivez en ville ou à la campagne, sur un balcon, une terrasse ou un jardin.
> Le compostage en tas : c’est la manière la plus simple de procéder. Cela permet de fabriquer du compost jardin en grande quantité, ça consiste à entasser tous les déchets organiques à un endroit choisi. Cette forme de compostage est adaptée pour les grands jardins et est simple à réaliser puisque cela ne nécessite pas beaucoup d’intervention. Cependant, le temps de dégradation de la matière est plus long et irrégulier, car le compost jardin est exposé aux intempéries. A noter que les animaux indésirables ont libre accès au tas.
> Le compostage en bac : c’est une méthode privilégiée pour les moyens et petits jardins, le compostage en bac, plus esthétique qu’un simple tas trônant sur le gazon. À l’abri des intempéries, les déchets se dégradent plus rapidement dans un composteur domestique. Cependant, cette technique de compostage requiert une surveillance régulière pour éviter tout risque de sécheresse ou d’humidité trop forte. La contrainte de place est aussi à prendre en compte. Veillez donc à choisir un bac à compost adapté à la taille de votre jardin mais aussi à la consommation alimentaire de votre foyer.
> Le lombricompostage : faire du compost en appartement, c’est possible grâce au lombricomposteur. Vous pouvez installer cette boîte à étages sur votre balcon ou terrasse, et même à l’intérieur du logement. C’est un véritable écosystème, mais rassurez-vous, le lombricompostage ne génère normalement aucune mauvaise odeur.

3. Choisir ou fabriquer son composteur
De plus en plus de personnes agissent en faveur de la planète et l’environnement. Le compostage fait partie des gestes écologiques qui aident à réduire le gaspillage alimentaire. Selon la surface de notre extérieur, il est possible de composter !
> Pour son appartement, un composteur en plastique recyclé est l’idéal, en effet, il est facile à entretenir, à utiliser et il garantit une bonne étanchéité. Néanmoins, il faut faire attention aux écarts de température et doit être placé en extérieur, sur un balcon par exemple.
> Un composteur en bois pour son balcon offre une meilleure protection thermique pour les vers, cependant il y a quelques inconvénients, ils sont plus lourds et moins maniables, en effet, le bois est un matériau vivant qui absorbe l’humidité. En résumé, il vaut mieux opter pour une version en plastique recyclé dans sa cuisine ou son balcon et préférer un composteur en bois en extérieur.
> Un composteur en bois est parfait dans un jardin, il se fondera dans un univers naturel et authentique. Il possède une bonne isolation thermique toutefois il aura tendance à pourrir et à s’abimer plus rapidement qu’un composteur en plastique. Il faudra aussi contrôler l’équilibre du compost régulièrement afin de vérifier que le compost ne soit ni trop sec ni trop humide.
Nos composteurs
> Si vous aimez bricoler, pourquoi ne pas fabriquer son propre bac à compost ?
Rien de plus simple, des planches en bois ou des palettes, des piquets, quelques coups de marteau et des coups de scies et hop, le tour est joué.
4. Trier correctement ses déchets
Bien composter ça s’apprend ! Il y a certaines techniques et savoir-faire à respecter pour obtenir un bon compost.
Voici la liste des déchets à composter :
Les déchets de la cuisine
• épluchures de légumes et de fruits ;
• coquilles d’œufs concassées ;
• restes de repas (hors viande, os, poisson) ;
• croûtes de fromages ;
• marc de café et sachets de thé (sans agrafes)
Les déchets de la maison
• papier ;
• essuie-tout et mouchoirs ;
• carton ;
• litière d’animaux herbivores ;
• cheveux et ongles coupés.
Les déchets verts et bruns du jardin
• fleurs coupées ou fanées ;
• mauvaises herbes qui ne sont pas en graines
• feuilles mortes ;
• tontes de gazon en petite quantité ;
• broyat de branches ;
• écorce, paille, copeaux de bois.
>> Certains déchets sont à éviter : les os, les restes de viande et de poisson, les corps gras, les sacs biodégradables des supermarchés ou encore l’ail et l’échalote qui sont vermifuges.
5. Entretenir son compost
Les trois règles d’or sont :
1. L’équilibre des déchets : Un mélange équilibré se compose généralement d’environ 2/3 de matière humide riche en azote (les déchets verts), pour 1/3 de matière sèche carbonée (les déchets bruns). Pensez donc à alterner les couches de déchets verts et de déchets bruns.
2. Une humidité suffisante : La seconde règle d’or consiste à garantir une humidité suffisante à l’intérieur du composteur. C’est pour cela qu’il est important de contrôler régulièrement l’état du mélange afin de le réguler. S’il vous paraît desséché, arrosez le compost. Ayez la main légère pour ne pas noyer la matière. Au contraire, si le taux d’humidité semble trop élevé, ajoutez des déchets bruns et secs.
3. L’aération du compost : Mélanger le compost permet d’apporter l’oxygène nécessaire et participe à l’oxydation de la matière organique.
A VOUS DE JOUER !